Quand et pourquoi avez-vous commencé la photographie ?
Je voyage depuis mon plus jeune âge et c’est à travers ces séjours que je me suis mis peu à peu à la photographie. À l’époque, j’utilisais l’appareil photo de mes parents et prenais les paysages en photo, et plus tard, avec un ami, nous nous sommes mis à faire des vidéos et des photos de nos vacances. En partant faire un stage au Mexique, étant seul, je prenais plus le temps de faire de la photo et c’est comme ça que ça a commencé, en postant sur différents réseaux sociaux. Avant, je faisais essentiellement des photos de paysages comme la montagne et les grands espaces, mais désormais je me focalise un peu plus sur la ville pour me diversifier. Aujourd’hui, je fais du drone comme de la photographie.
La ville du Havre est-elle une source d’inspiration ?
Oui, c’est une ville qui m’inspire, car même si je voyage beaucoup, Le Havre reste mon port d’attache, c’est là que j’ai grandi. C’est une ville qui a beaucoup de potentiel, par ses lumières, ses grands espaces, elle est aérée et atypique. C’est intéressant de jouer avec les bateaux, les différents soleils. J’adore cette ville, et il y a beaucoup de talents ici.
Quel est le lieu au Havre que vous redécouvrez à chaque passage ?
Le port. C’est un bel espace, on y trouve un côté à la fois artistique et industriel, cela crée un bon mélange, et c’est également un lieu que l’on voit différemment à terre ou depuis un drone. J’essaie de faire revivre ou redécouvrir le port avec le drone, car les prises de vues dans les airs sont plus inédites : c’est toujours une découverte.
Un conseil à donner à nos lecteurs ?
Je conseille d’être patient, de prendre son temps, d’être flexible et persévérant. Mais surtout : il faut oser. On est toujours surpris lorsque l’on tente quelque chose de nouveau. La photographie, pour moi, c’est beaucoup de photos pour un petit résultat, mais c’est souvent un beau résultat. Un autre conseil : après les couchers de soleil, restez un peu plus longtemps…
Finalement, plutôt terre ou mer ?
J’aime les deux, c’est impossible de faire un choix, car ce qui me plaît avant tout ce sont les grands espaces qui permettent de respirer, et surtout, de se sentir libre.
Propos recueillis par Julie Plagne